Our new and more recent releases have been getting lovely treatment in both writing and on the air. Ken Waxman wrote a nice review on ‘IMAGINARY JUNCTION’ by ROBERTS/SERRIES/VERHOEVEN/WARD, a French review of ‘ONE IN THE EYE’ by ALAN WILKINSON & DIRK SERRIES and a fantastic episode of FREE JAZZ WITH FRED on which Fred Kellog not ony plays cuts from several of our releases but also reads portions of Guy Peters’ exquisite liner notes. Check it out !

“Unvarnished free improvisation Imaginary Junction confirms that the musical rewards gained by stretching textural imagination far outweigh the challenges. Enlighteningly as well, as a response to Covid-19 strictures, two extended tracks were actually created simultaneously over the Internet by baritone saxophonist Cath Roberts and clarinetist/flutist Tom Ward in Brockley, UK blending ideas with pianist Martina Verhoeven and guitarist Dirk Serries in Sint-Lenaarts, Belgium. The players have collaborated in person before, plus the Belgians are involved in multiple groups, while Roberts and Ward likewise favor cooperative bands.Serries’ jagged rhythm guitar plus Verhoeven’s string strums and the impact from stopped keys are augmented by the clank and clatter from Roberts’ so-called objects. That frees up space to display saxophone motifs on the first track and Ward to expose sounds both from clarinet and flute on the other. Always linked to the others’ output Robert’s snarls, tongue stops and flattement are judiciously slotted so that reed disturbances only momentarily disturb the narrative’s stop-and-start motion. By the mid-section of “One” a four-sided affiliation is set up among slim clarinet flutters, chalumeau saxophone spurts, piano key clip and tough downwards guitar string frails. Additional object clatter adds to a near-atonal crescendo, only to dissolve into delicate flute peeps and tinkling piano keys in the finale. Quickly accelerating from strained reed slurs, spot-on guitar flanges and piano rumbles to a presto exposition given further heft by vamping clarinet counterpoint, the quartet replicates this build up of tension and release on “Two”. Ward’s gritty flute tone is most conspicuous as it joins piano string strums and buoyant saxophone scoops to toughen the theme enough to reach its logical highpoint. Following that, diminishing flute trills, intermittent piano plinks and quasi-percussion beats move the narrative southwards to a conclusive stop. Ad hoc yet adaptable, the group outlines how persuasive and alluring sounds can be created in different locations, and despite a pandemic.” Ken Waxman – Jazzword (Canada)

“A New Wave of Jazz est un peu plus qu’un label, c’est une démarche qui vise à promouvoir des musiques aux franges dudit jazz, comme l’expérimentation ou le minimalisme. Piloté par Dirk Serries, un guitariste et un infatigable défricheur des marges, ce label présente sa collection d’albums d’une manière elle aussi minimale: un fond gris, le nom des protagonistes, le titre de l’album, et c’est tout. Ce design est dû à Rutger Zuydervelt, et les notes de pochette à Guy Peters, invariablement. Il vient de publier une salve d’enregistrements, dont ce double album d’une heure trente d’un duo Serries (g) – Wilkinson (bs, as, bcl, voc). Ce dernier est un vrai personnage. Il nous propose une musique qui nous laisse un peu groggy. Le son est le plus souvent puissant, abrupt, jouant sur les éraillements harmoniques, loin de toute tentative de séduction. Et pourtant, cette dernière est là. Après la surprise des premiers instants, on suit avec intérêt, avec un plaisir renouvelé, ces discours faits de quasi interjections ou de phrases courtes, de grognements, de miaulements, offrant cependant quelques segments mélodiques, comme par inadvertance. Le sax est parfois comme propulsé par la guitare de Dirk Serries, mais en avait-il réellement besoin ? Ce dernier lui livre alors une sorte de corps à corps, des salves de clusters sans résonance. Il crée une tension de chaque instant. Il parasite, il bouscule, il électrise, éloignant toute perspective d’accalmie. Et pourtant, Alan Wilkinson trouve le chemin de notes suaves, de timbres feutrés en particulier quand il s’empare de la clarinette basse. Lorsqu’il opte pour un quasi drone, souffle, éraillements, sifflements et notes s’entremêlent, ce qui n’empêche pas quelques coups de griffes. Il laisse alors une large place à des crépitements minimalistes et à bien des explorations de timbres sur les cordes de Dirk Serries, comme dans l’étonnant « The Stings of Flesh ». Enfin, il n’hésite pas à mêler sa voix à son discours, parfois comme une extension presque indiscernable de son sax ou de sa clarinette (« Pull the Other One »). Les deux dernières pièces ont été enregistrées au club « Hundred Years Gallery », avec pour titres évidemment HYG 1 et 2. Et là, le duo se déploie en un plein épanouissement. Alan Wilkinson savoure l’interaction avec Dirk Serries. Il sollicite son bec avec verve et malice; il percute à l’image du discours des cordes. Ce duo nous régale. Il nous offre une improvisation Champagne. Écoutons la piste qui donne son nom à l’album, « One In The Eye », la pièce la plus courte.” Jazz à Paris – France
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